UNIL : référendum contre la baisse des prestations sociales !
Rappel des faits
Ce lundi, nous avons mené une action à l’Assemblée des délégué-e-s (AD) de la Fédération des associations d’étudiant-e-s (FAE) pour mettre en garde cette dernière que nous lancerions un référendum universitaire si elle n’annulait pas séance tenante sa décision de baisser de CHF 80.- le montant maximal du Fonds de solidarité étudiant (FSE). L’AD a décidé de maintenir la baisse des prestations, et ainsi de rejeter la main tendue pour lutter ensemble afin d’obtenir de la Direction et de l’État les financements nécessaires pour le FSE.
La baisse des prestations est une ligne rouge dont nous ne tolérons pas le franchissement. Nous nous trouvons donc dans l’obligation de lancer le référendum afin de défendre les intérêts matériels des étudiant-e-s les plus précaires.
Formalités règlementaires et première phase du référendum
Le PV de l’AD du 14 mai 2018, où la décision de couper CHF 80.- des montants a été prise, a été publié ce mercredi, suite à sa validation par l’AD de lundi. Dès lors, en vertu du règlement des initiatives, référendums et pétitions de la FAE, nous avons annoncé officiellement à cette dernière notre intention de lancer le référendum. A partir de la date de publication du PV et de l’annonce officielle au Bureau de la FAE, nous avons donc 20 jours pour récolter 200 signatures afin de faire aboutir le référendum, c’est-à-dire jusqu’au 15 octobre 2018.
Caractère suspensif du référendum
Dans le règlement de la FAE, le référendum entraine la suspension de la décision combattue. Ainsi, la baisse des prestations est suspendue, c’est-à-dire que le montant maximal du FSE est ramené à CHF 580.-, au moins jusqu’au 15 octobre 2018, puis, si nous faisons aboutir le référendum, jusqu’au résultat du scrutin, dont la date sera fixée ultérieurement.
Grâce à notre référendum donc, les étudiant-e-s précaires bénéficient d’un répit et peuvent obtenir l’aide maximale de CHF 580.- plutôt que de CHF 500.-. Nous les encourageons à la réclamer durant la période référendaire.
SUD Étudiant-e-s et Précaires