Des avancées obtenues sur le terrain des bourses d’études
Communiqué de presse
Lausanne, le 25 octobre 2018
Des avancées obtenues sur le terrain des bourses d’études
Lundi 22 octobre 2018, nous avons rencontré le Conseiller d’État Pierre-Yves Maillard dans le cadre de la plateforme de négociation sur les questions liées aux bourses d’études. Le Centre social protestant (CSP) et la Fédération des étudiant-e-s de l’UNIL (FAE) étaient aussi présents.
À cette occasion nous avons réaffirmé notre attachement à la pleine reconnaissance du travail de formation. Il doit être salarié et constituer ainsi un élément important de la sécurité sociale. L’insécurité matérielle et existentielle consécutive au statut de travailleurs/euses en formation doit cesser. Nous avons rappelé également notre grand souci au sujet de toutes les personnes qui subissent les retards des prestations sociales ainsi que pour celles qui en sont exclues et qui se trouvent dans des situations précaires.
Nous avons obtenu au sujet de l’OCBE que:
- les retards de plus de 90 jours soient annoncés par voie de courrier aux personnes concernées à la fois pour leur permettre d’utiliser ce document comme preuve vis-à-vis de créanciers, mais également pour leur faire savoir qu’ils ont la possibilité de signaler l’urgence de leur cas pour qu’il soit traité en priorité;
- notre droit, en tant que syndicat, à faire remonter des cas individuels urgents, y compris avant les 3 mois de délais, soit assuré, y compris sur le long terme;
- les CDD de l’office feront l’objet d’une proposition pour être pérennisés en CDI. Nous avons, depuis deux ans, obtenu une baisse des dossiers par ETP de 1600 à environ 900. Cela va dans le bon sens et nous maintenons que nous devrions arriver, par comparaison intercantonale, à 500-600 dossiers par ETP.
Les discussions se poursuivront. Nous porterons notamment la question essentielle, en attendant un salaire étudiant, du droit à un revenu accessoire à sa bourse d’études, qui est aujourd’hui dénié puisque chaque centime gagné est retiré de la bourse. Il est nécessaire, de surcroît, qu’il y ait une augmentation des barèmes. Nous ne pouvons continuer avec un système qui réduit les parents au minimum vital parce qu’il exige d’eux de financer les études de leurs enfants pour chaque franc qui dépasse les normes RI. Enfin, nous rendrons bientôt publiques les propositions et revendications générales que nous portons pour l’amélioration des bourses d’études dans ce canton.