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Par 24 juin 2014

Le Grand Conseil renforce la galère des étudiant-e-s

La nouvelle loi sur les bourses (LAEF) entérinée par le Grand Conseil

Le Grand Conseil renforce la galère des étudiant-e-s

D’ici quelques heures, le Grand Conseil vaudois va entériner une dégradation importante des conditions d’accès aux bourses d’études et d’apprentissage par l’adoption du projet de loi LAEF, réforme construite et portée par la Conseillère d’Etat socialiste Anne-Catherine Lyon. Notre syndicat a exprimé à maintes reprises sa ferme opposition à cette politique de déprotection sociale liée à un processus général d’austérité, en particulier par l’organisation de la manifestation du mois de décembre 2013.

Cette loi vaudoise vient s’ajouter, entre autres, à la réforme lucernoise, genevoise, tessinoise et bientôt valaisanne, configurant ainsi une politique générale de dégradation des conditions de vie des étudiant-e-s en Suisse. Ce processus se caractérise par l’injonction paradoxale des politiques envers les jeunes en formation. Tout en exigeant d’eux/elles un travail de formation à temps plein et de plus en plus complexe, ils refusent systématiquement de leur offrir les moyens de le mener à bien, dans des conditions stabilisées. Cette politique renforce les inégalités sociales et restreint l’accès pour toutes et tous aux savoirs, à la formation intellectuelle, à la mobilité sociale, alors même que cette situation est déjà profondément dégradée par la sélection féroce de l’école obligatoire qui exclut une grande partie des jeunes des classes populaires.

Il n’y a bientôt plus d’étudiant-e-s en Suisse. Il y a principalement et centralement des étudiant-travailleurs/euses précaires. Toujours entre deux ou trois activités, cumulant les heures de travail, ils/elles sont tiraillé-e-s entre la nécessité de subvenir à leurs besoins, d’acquérir de l’autonomie et le travail d’acquisition, d’appropriation et de production de savoir. Or, la construction intellectuelle et la possibilité même de la pensée critique, exige du temps. Se former est une activité à 100%. Penser est un travail en profondeur. Ce dédoublement des contraintes pour les étudiant-e-s fait perdre du même coup la possibilité d’une université libre, critique, émancipatrice.  On se dirige résolument vers une politique d’acquisition rapide et partielle de savoirs utilitaires, immédiatement valorisables sur le marché du travail.

Cette nouvelle loi participe de ce processus en restreignant la possibilité d’indépendance financière, d’autonomie. Rappelons rapidement les attaques principales : quasi liquidation du statut d’indépendant, baisse des forfaits repas de 11 à 7 CHF, restrictions d’accès aux bourses pour certains types de réfugiés, durée maximale absolue et relative de perception des bourses.

La formation est de moins en moins un droit, et de plus en plus un bien consommable, un investissement personnel dans son « capital humain » que l’on peut se payer au prix souvent de prêts étudiants. Les emplois étudiants, pour pallier au manque de bourses, permettent à de nombreux employeurs d’accéder à une main d’œuvre bon marché, docile et flexible, motivée par la soi-disant nécessité « de se faire des expériences professionnelles » durant son cursus d’étude ; pour construire un « savoir-être » en adéquation aux désirs et attentes des employeurs, pour parler management. Cette mise au travail vise à socialiser les étudiant-e-s avec la subordination qui caractérise le rapport salarial. Elle permet cette intériorisation de la précarité, de la flexibilité, de la discipline par les futur-e-s travailleurs/euses intellectuelles. Conditions de travail et de vie qui se prolongent dans la recherche, dans la fonction publique ou dans le privé, et dont les stages sont l’emblème. Enfin, il faut relever les atteintes à la qualité de vie, à la santé mentale et physique des étudiant-e-s que ce type de politique met en œuvre.

La « fronde » des parlementaires socialistes contre cette loi ne convainc personne. Celle-ci a été de but en blanc portée par un gouvernement à majorité rose-vert. On se souviendra avec profit des propos du nouveau président du PSV qui qualifiait d’ « agitation politique » la mobilisation des étudiant-e-s du mois de décembre. Tout ceci est du spectacle pour cacher la précipitation dans laquelle cette loi a été produite et le refus de négocier avec les organisations étudiantes de la part du département, alors que l’accord intercantonnal demande une mise à niveau pour le 1er mars 2018.

Nous condamnons le vote de cette nouvelle loi et nous exigeons du département des garanties que son application (repoussée à 2015-2016) par l’OCBE se fasse dans le cadre de moyens suffisants en termes de dotation de personnel. En effet, un changement législatif de la sorte dans le Canton de Genève a produit des retards jusqu’à plus de 8 mois. OCBE du canton de Vaud est un des offices les moins bien dotés, le risque de tels retards est réel. Nous demandons également qu’à la rentrée 2014-2015 s’ouvre une négociation entre le DFJC et les acteurs concernés sur les projets de règlement et de barème qui découlent de la loi. Enfin, nous demandons que le Conseil d’Etat ouvre une nouvelle prestation sociale destinée aux jeunes en formation indépendants qui se retrouveront sans bourse, plutôt que de donner 400 millions de cadeaux fiscaux aux entreprises.

Se former est un droit. Celui-ci se concrétise entre autres par des bourses accessibles à toutes/tous celles et ceux qui veulent accéder à l’autonomie et l’indépendance, et qui leur permettent de vivre dans des conditions décentes de logement, de nourriture, de transport, d’études, sans devoir travailler en parallèle. 

SUD-EP, 24 juin 2014

Catégorie(s) : Communiqués de presse

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