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Par 20 avril 2016

CREUSETS : NON à la censure rectorale d’un atelier sur le sexisme et l’homophobie !

Le syndicat SUD–Étudiant.e.s et Précaires dénonce la décision de Benjamin Roduit, recteur du Lycée-Collège des Creusets, d’annuler un atelier de discussion sur le sexisme et l’homophobie. Il s’agit d’une entrave motivée politiquement, voire religieusement, niant l’existence de discriminations liées au sexe et à l’orientation sexuelle, contre le travail de prévention des professionnel.le.s de la santé auprès des étudiant.e.s. Or ce travail de prévention est nécessaire, de manière générale en ce qui concerne le sexisme, et particulièrement dans le contexte valaisan, où l’homosexualité reste une question taboue. Cette décision s’inscrit d’ailleurs dans la politique de censure contre toute pensée libre et critique, menée conjointement par le rectorat du Collège et le Département de la Formation à l’encontre de celles et ceux qui ne se conforment pas à leur vision. Cette polémique nous rappelle une fois de plus la nécessité d’une école publique et laïque, seule solution qui soit à même de garantir un enseignement libre et émancipateur, indépendant du pouvoir politique et religieux.

Annuler l’atelier ; une décision politique qui nie l’existence de discriminations liées au sexe et à l’orientation sexuelle

Le 7 avril dernier, dans le cadre d’une journée de promotion de la santé organisée au Lycée-Collège des Creusets à Sion, un atelier de discussion sur le sexisme et l’homophobie a été annulé par Benjamin Roduit, le recteur de l’établissement. Alors même qu’une quarantaine d’étudiant.e.s s’y était préinscrit.e.s, le recteur a justifié l’annulation de l’atelier en prétextant que « l’homophobie n’est pas suffisamment marquée aux Creusets pour qu’on traite ce sujet.». Le recteur est-il au courant que le taux de (tentative de) suicide chez les jeunes gays et lesbiennes est supérieur au taux de (tentative de) suicide chez les jeunes hétérosexuel.le.s et que ces (tentative de) suicides sont précisément liés aux pressions et au rejet auquel ils et elles font face en raison de leur orientation sexuelle et/ou de leur identité de genre ? L’homophobie, dans le cercle familial et scolaire, contribue à ce que les jeunes gays et lesbiennes se sentent « anormaux », rejeté.e.s et qu’ils et elles en arrivent à mettre fin à leurs jours, sans parler des risques de dépression et de comportements sexuels à risque en l’absence de prévention sexuelle en bonne et due forme. Parler de l’homophobie à l’école dans le cadre de cette journée de promotion de la santé – et dans le cadre de l’éducation sexuelle en général – est donc absolument nécessaire. Ce travail de prévention se justifie particulièrement en Valais étant donné que l’homosexualité reste un sujet encore très tabou. Nous nous rappelons des nombreux refus essuyés par le collectif des Indociles, notamment de la part du Département de la Formation, de présenter une exposition sur l’homophobie dans différents établissements et communes du Valais.

Il nous semble également important de rappeler que cet atelier devait aussi traiter du sexisme. Est-ce que le recteur considère, dans son raisonnement, que le sexisme serait inexistant chez les jeunes pour justifier l’annulation de l’atelier ? Pense-t-il que le harcèlement sexuel, le harcèlement de rue, les agressions sexuelles visant les femmes n’existent pas ? Pense-t-il que les jeunes femmes ne sont pas mises sous pression sociale et religieuse, qu’elles ne font pas face à des insultes et des violences à caractère sexiste dès qu’il s’agit de leur sexualité et des décisions qu’elles prennent par rapport à leur corps ? Là encore, les pressions, les insultes et les violences sexistes que subissent les femmes ont des implications pour leur santé, sexuelle notamment. Le travail de prévention des profesionnel.le.s auprès des étudiant.e.s est donc là aussi absolument nécessaire.

La justification du recteur ne tient pas la route. Il est évident que la décision d’annuler cet atelier est motivée politiquement, voire religieusement. Il s’agit d’une négation dangereuse des discriminations liées au sexe et à l’orientation sexuelle, ainsi que des problèmes sanitaires qui leur sont liés.

Politique de censure du rectorat et du Département de la Formation

L’annulation de cet atelier de discussion sur le sexisme et l’homophobie s’inscrit dans la politique de censure que mènent conjointement le rectorat et le Département de la Formation à l’encontre de celles et ceux qui ne se conforment pas à leur idéologie politique. En 2014, le recteur avait interdit à notre syndicat de récolter des signatures contre la baisse du budget des bourses d’études lors de la remise des Maturités gymnasiales. Il avait convoqué un de nos membres, alors étudiant aux Creusets, pour lui signifier l’interdiction et il avait même fait intervenir la police municipale pour nous empêcher de mener à bien notre action, qui s’inscrivait pourtant dans l’exercice de nos droits démocratiques. De plus quelques temps après, le Département de la Formation, par la plume du chef de l’enseignement, Jean-Marie Cleusix, avait signifié aux étudiant.e.s des établissements du secondaire II, l’interdiction de s’exprimer dans les médias au sujet des questions liées à leur établissement scolaire et à la politique du Département de la Formation. Cette « directive » liberticide arrivait à point nommé dans le contexte de la votation sur le référendum contre les mesures d’austérité (ETS1) dans le service public, notamment dans la formation, et de la polémique soulevée par Le Courrier concernant la présence de la religion… au Lycée-Collège des Creusets.

Une seule solution : laïcité et droits démocratiques !

Dans un canton comme le Valais, où la Loi sur l’instruction publique prévoit que la mission de l’École est de préparer les étudiant.e.s « à leur tâche de chrétien » et qu’à ce titre elle cherche la collaboration avec l’Église, il n’est pas étonnant que les questions taboues, notamment pour le pouvoir religieux, comme l’homosexualité et les droits sexuels et reproductifs des femmes, soient censurées. On se rappelle des propos de l’évêque de Sion, Jean-Marie Lovey, qui considérait l’homosexualité comme une maladie à guérir par la prière. Dans ce contexte de relation incestueuse entre l’État et l’Église, de tabou sur la question de l’homosexualité, l’annulation de cet atelier de discussion sur l’homophobie et le sexisme n’est pas anodine ; elle constitue une entrave grave au travail de prévention des professionnel.le.s de la santé, motivée politiquement, voire religieusement.

À ce titre donc, SUD – Étudiant.e.s et Précaire prend position pour une école publique et laïque, indépendante du pouvoir politique et religieux. Considérant que le fait religieux ne peut s’analyser que sur une base raisonnée/critique et n’être dispensé que par un.e fonctionnaire qualifié.e pour cette tâche, nous dénonçons l’ingérence des institutions religieuses dans l’éducation publique et donc, la Loi sur l’instruction publique et la Convention qui permettent cette ingérence. Pour nous, l’école doit être basée sur la transmission de savoirs universels, ainsi que (en tant que service public destiné à toute la population) sur la neutralité et la réserve de l’institution et de ses représentant.e.s envers les opinions particulières – que ce soit les leurs ou celles de leurs élèves. Benjamin Roduit, en sa qualité de recteur – de fonctionnaire de l’État – doit donc faire preuve de réserve vis-à-vis de ses opinions politiques et religieuses, et ne pas les opposer au travail de promotion de la santé des professionnel.le.s. En d’autres termes, il doit laisser les profesionnel.le.s de la santé faire librement leur travail de prévention, dans ce cas précis, l’association Prévention du rejet des minorités sexuelles (PREMIS).

Catégorie(s) : Communiqués de presse, Valais

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