Bloquons la hausse ! Appel à un rassemblement le mercredi 16 mars 2016 à 12 h à l’EPFL
Appel à un rassemblement le mercredi 16 mars 2016 à 12 h à l’EPFL
Le syndicat SUD Étudiant-e-s et Précaires soutenu par les Jeunes POP appelle à un premier rassemblement à l’EPFL contre le projet de doublement des taxes d’études.
Nous lançons également un site internet de campagne (www.bloquonslahausse.ch) où chacun-e est invité-e à soutenir la revendication et l’action.
Le dimanche 24 janvier 2016, le président de l’EPFL, Patrick Aebischer, proposait le doublement des taxes d’études. Refusons l’extorsion ! Bloquons la hausse !
Cette mesure est un effet direct du plan d’austérité porté par le Conseil Fédéral qui vise à amputer le budget de la Confédération de 3 milliards sur les prochaines années. Cette politique de dégradation du service public, de ses prestations et des conditions de travail est une anticipation de la troisième réforme de la fiscalité des entreprises (RIE III). Pourtant, le mercredi 17 février, le gouvernement annonçait que les comptes de l’année 2015 se sont bouclés avec un bénéfice de 2,3 milliards. Donc, de l’argent, il y en a ! Refusons d’être les vaches à lait des futurs cadeaux fiscaux prévus aux grands actionnaires !
Le doublement des taxes d’études est une mesure qui s’attaque frontalement à la démocratisation des études. 2’400 CHF, ce n’est pas rien dans un budget. Cela représente une augmentation de 100 CHF par mois ! Les étudiant-e-s et leurs parents seront mis fortement à contribution, limitant ainsi l’accès aux études. L’université et les écoles polytechniques doivent être un service public accessible à toutes et tous. Elles doivent œuvrer pour le bien commun et répondre aux besoins de la population. Aujourd’hui, les classes populaires sont toujours majoritairement exclues de l’enseignement supérieur. Refusons de renforcer la sélection ! Opposons au projet d’université des élites celui d’un service public du savoir et de la recherche : démocratique, critique et émancipateur !
Accepterons-nous le développement des prêts étudiants qui nous asservissent durant de longues années par un remboursement interminable ? Allons-nous retrouver le temps où les familles se sacrifiaient pour qu’un-e des leurs puisse faire des études ? Voulons-nous que les étudiant-e-s soient contraint-e-s d’accepter n’importe quel travail à n’importe quel salaire pour financer leurs études ? Cette politique tente d’imposer partout que les personnes en formation assument seules le coût de leurs études. La formation n’est pas un capital dans lequel investir. C’est un bien commun dont profite toute la société. Refusons que nos conditions de vie et d’études soient dégradées. Bloquons la hausse !