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Par 19 décembre 2024

Augmentation des taxes d’études !?

POURQUOI LA DROITE VEUT AUGMENTER LES TAXES D’ÉTUDES (et une partie de la gauche) ?

La HES-SO veut augmenter les taxes d’études de 40% pour les “Suisse·sses”, 110% pour les étrangers·ères. Les EPF veulent tripler les taxes pour les étrangers·ères.

Depuis des années, des hausses sont imposées – parfois rejetées ou amoindries par des mobilisations – dans des universités, hautes écoles, écoles supérieures…

Mais pourquoi ?

À la HES-SO, l’augmentation de taxes est justifiée par le fait… qu’elles n’avaient pas été augmentées depuis 1998.

Le Conseil des EPF justifie “sa” hausse par une décision du Conseil national… qui n’est pas entrée en vigueur.

Au-delà du ridicule, ces décisions reflètent en réalité une vision néo-libérale et mercantiliste de la formation supérieure (et de l’éducation en général).

La HES-SO, le Conseil des EPF, de nombreuses universités, des gouvernements et parlements cantonaux, l’Assemblée fédérale… justifient les hausses de taxes par des contraintes budgétaires et la nécessité de “boucher les trous”. Si certaines directions bricolent (avec mauvaise foi et manque de courage), les décisions ne viennent pas de nulle part et reflètent une position cohérente portée par l’ensemble de la droite (et une partie de la gauche), qui repose sur plusieurs piliers :

… une vision néo-libérale

… une vision élitiste

… des intérêts de classe bien compris

Une vision néo-libérale

Une bonne partie de la classe politique s’en prend au service public (jugé faussement inefficient et onéreux), aux aides sociales (sans pour autant revenir au paternalisme et à la philanthropie), à la recherche fondamentale… en bref à tout ce qui “coûte” sans rapporter immédiatement de l’argent.

Dans cette optique, il est logique de faire porter le “coût” des formations sur les étudiant·es qui en “bénéficient”. C’est socialement ignoble et, sur le long terme, économiquement irrationnel, mais c’est comme ça.

Une vision élitiste (et déconnectée de la réalité)

Historiquement, les formations supérieures ont souvent été réservées, de jure ou de facto aux riches. Aujourd’hui, les universités et hautes écoles sont encore un facteur de reproduction sociale important. S’il n’y a plus grand-monde pour défendre une éducation réservée aux riches, on entend souvent qu’augmenter les taxes de quelques centaines de francs, ce ne serait “pas tant que ça” – peu importe que de nombreuses personnes renoncent déjà aux études pour des raisons financières et que la précarité étudiante soit importante.

C’est que pour beaucoup d’élu·es et autres gestionnaires, “quand on veut, on peut”: on peut prendre un emploi salarié à côté de nos études (qui sont censées être à temps plein), on peut obtenir une bourse si on en a besoin (comme si c’était si simple), on peut faire les efforts nécessaires…

Dans cette vision, la formation n’est pas un droit, c’est presque une faveur qu’il s’agit de

“mériter”. Et tant pis si dans la pratique,ça restreint l’accès pour celleux qui ne viennent pas du “bon” milieu social.

Des intérêts de classe bien compris

Alors, ces hausses de taxes, c’est juste parce que les personnes qui décident n’ont pas compris ? Bien sûr que non. Certain·es défendent des intérêts qui ne sont pas les nôtres. C’est pour ça qu’il est nécessaire de s’organiser et de lutter : on ne pourra pas “simplement” convaincre les décideur·euses en demandant gentiment

Les hausses de taxes permettent de faire peser le “coût” de la formation aux étudiant·es (et à leurs parents) plutôt qu’aux “collectivités publiques”. Et c’est ça qui compte pour beaucoup, car le mode de financement n’est pas le même.

Tout le monde paie les mêmes taxes (ou alors, les étrangers·ères paient plus). Pour les riches, peu importe, iels en ont les moyens. Les contributions des collectivités publiques, cependant, dépendent de l’impôt. Et cet impôt, il est progressif ; les riches paient proportionnellement (et en valeur absolue) plus que les pauvres. Ce système, bien qu’inégalitaire, reste (relativement) solidaire. Et ça, une grande partie de la classe politique n’en veut plus. Les baisses (linéaires) d’impôts s’enchaînent. Et pour compenser ces cadeaux faits aux riches et les plans d’austérité nécessaires à ces derniers, il faut presque mécaniquement compenser en réduisant les coûts des services publics, aujourd’hui dans l’éducation supérieure, en augmentant les taxes d’études entre autres choses

LES ÉTUDIANT·E·S NE “COÛTENT” PAS, IELS RAPPORTENT (et d’ailleurs, ce ne pas vraiment la question)

Les hausses de taxes s’enchaînent, avec souvent comme argument que les formations supérieures “coûtent” cher et qu’il est bien normal que les étudiant·es participent aux coûts.

À SUD-ep, nous nous opposons évidemment à cette vision. D’abord parce qu’économiquement, elle est fausse. Ensuite parce que nous estimons que les universités, écoles polytechniques, hautes écoles, mais également gymnases, écoles professionnelles et même les apprentissages ne devraient pas obéir à une vision étroitement mercantiliste.

Travail gratuit

Tout d’abord, les étudiant·es – tout comme les apprenti·es, travaillent, même lorsqu’iels sont en formation. Iels produisent des données, des analyses, des réflexions, parfois des produits finis (posters, rapports, expositions, conférences…) qui sont valorisés pour des mandats externes. Même lorsque ce n’est pas le cas, les séminaires, mémoires et projets divers nourrissent les réflexions et le travail des professeur·es et chargé·es de recherche, et donc, indirectement, “rapportent”. Et on ne développe même pas la question des “stages” ou des apprentissages, peu voire pas payés mais pourtant productifs.

Investissement

La formation des apprenti·es est nécessaire économiquement, pour reproduire une force de travail qualifiée. Iels représentent aussi une aubaine pour les patrons qui exploitent une main-d’œuvre souvent docile et bon marché. Le patronat l’a bien compris, mais la tentation du profit le pousse parfois à entacher la qualité de la formation (contenu et durée de la formation, heures de cours revues à la baisse) pour limiter les coups et accroître les bénéficies.

Les formations universitaires ou en HES remplissent un rôle similaire. Pour avoir des juristes, travailleur·euses sociaux·ales, chercheur·euses, ingénieur·es, interprètes… il faut bien les former. Et cette formation rapporte évidemment à l’ “économie” mais engendre des coûts … Pourtant, sur le long terme et à l’échelle de la société, la valeur produite par les (ex-)étudiant·es est bien plus élevée que le “coût” de leur formation : innovation technique, rendement accrue, meilleure qualité de travail, renommée internationale etc. C’est encore plus vrai pour les étudiant·es “étrangers·ères” dont le “coût”de l’école obligatoire a été pris en chargepar un autre pays.

Une éducation émancipatrice

Même en en restant à des arguments bassement “économistes”, il est évident que les formations supérieures “rapportent” à la société. L’économie dans sa globalité (et même les patrons et capitalistes qui veulent nous faire croire que l’économie se résume à elleux) a tout à gagner à former des gens. Mais notre position va plus loin : nous pensons que l’éducation et la liberté de se former doit être un droit effectif, inconditionnel et universel qui ne dépend pas du revenu ou de la fortune des parents. De plus, nous pensons que les formations – que ce soit en université, EPF, HES, ES, école professionnelle ou apprentissage – ne doivent pas se limiter à une fonction économique.

Quand nous nous formons, nous ne voulons pas apprendre qu’un métier et que des compétences utiles dans le “monde du travail”. Nous voulons apprendre des compétences utiles dans le monde associatif, militant peut-être, en quelque sorte la “citoyenneté” encensée (en théorie) par les milieux libéraux. Nous voulons renforcer la recherche fondamentale et les formations pratiques – même si elles ne sont pas directement valorisables économiquement. À l’université par exemple, nous voulons parfois apprendre simplement par plaisir ou intérêt, pour la satisfaction de faire avancer la science et la connaissance. En apprentissage, certaines connaissances ne relèvent pas uniquement de l’employabilité ou de la rentabilité. Il s’agit aussi parfois d’apprendre l’histoire d’un métier et l’évolution des pratiques, un artisanat, une éthique professionnelle. Il s’agit de développer un rapport au monde et de trouver un sens à notre travail. Nous voulons que tout le monde puisse suivre la formation de son choix, appliquée ou non, dans l’optique d’un métier ou non. Et nous voulons que la formation soit agréable et émancipatrice – surtout pas une épreuve méritocratique. Cet idéal est déjà une réalité pour les enfants de bourgeois et petits-bourgeois.

À quand pour les autres ?

S’ORGANISER ET SE BATTRE CONTRE LA HAUSSE DES TAXES

Rejoins les associations étudiantes qui se battent contre ces hausses, participe aux mobilisations, syndique-toi à SUD-ep ! Par le passé – pas plus tard que l’année dernière à l’université de Neuchâtel – des mobilisations ont permis de stopper des hausses de taxes. Rien n’est perdu !

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