VS: requête au Conseil d’État contre la directive liberticide du DFS
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Le 22 septembre 2014, Jean-Marie Cleusix, le chef du Service de la formation, a adressé une directive à tous les directeurs des établissements du secondaire II général sous le nom de « Concept cantonal d’information et relation avec la presse ». Monsieur Cleusix a intimé aux directions de veiller à ce que « sans l’autorisation expresse et préalable du chef de service, aucun élève, aucun professeur et aucun directeur [ne serait] habilité à prendre la parole dans les médias pour toutes les affaires qui concernent l’école [qu’elles dirigent] ou le département. »
Afin de légitimer cette mesure anti-démocratique, il a prétendu que cette décision se fondait sur l’article 4.5 du « Concept intégré à l’information de l’État du Valais ». Or, à aucun moment il n’est fait mention des étudiants dans cet article. Le texte est très clair : le devoir de réserve ne s’applique en aucun cas aux étudiants. Jean-Marie Cleusix, non seulement, ce faisant, outrepasse ses droits, mais atteint gravement à la liberté d’expression des étudiant-e-s en la limitant.
Nous avons adressé une requête au Conseil d’État afin de lui demander de rendre une décision sur cette disposition et de garantir ainsi le droit d’être entendu et de recourir contre celle-ci. Une lettre-type est disponible sur notre site internet (www.sud-ep.ch) pour être téléchargée et envoyée au Conseil d’État par tous les individus qui sont révoltés par une telle atteinte à la liberté d’expression des étudiant-e-s valaisan-ne-s.
Cette attaque contre les droits d’expression, de revendication et de critique, il faut la dénoncer et la combattre. Le Département cherche à tout prix à faire taire les voix qui critiquent, questionnent et revendiquent. Un des éléments de réponse à cette tentative est de multiplier les prises de paroles qui se confrontent au système et sont porteuses des exigences d’émancipation. L’expression est un droit. Il faut donc l’exercer à l’infini. C’est une mesure de salubrité publique dans ces temps où la conformité, donc l’absence absolue de dissidence, est la base sur laquelle se diffusent le silence et la censure.
Section valaisanne de SUD Étudiant-e-s et Précaires